Rentrée A travers l'orage

À travers l'orage

 

De passage à la capitale française apaisée de sa fièvre Olympique (pas tout à fait, il restait deux jours pour les paralympiques, mais la rentrée étant passée, les travailleurs n'y pensaient point), ma fièvre esthétique reprenait aussitôt et je fonçais à toute allure Place d'Italie. Grâce à la rétrospective Lilian Gish proposée par la fondation Jérôme Seydoux, j'ai pu découvrir A travers l'orage du maître D.W. Griffith. J'avais déjà bien en tête un extrait vu quelques années plus tôt et me hâtait dans la salle où, surprise, un piano était installé. Un pianiste allait donc jouer la musique live.

Pas déçu de la projection : tragédie dans la campagne américaine, des plans sur les animaux comme Griffith sait bien les faire (me rappelle les chiens au début de Naissance d'une nation, exquis), Lilian Gish toujours aussi impressionnante, variations dans le jeu que l'absence de sons intradiégétique rend épuré... Que de bonheur !





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