Géographies de la solitude
Zoé Lucas vit sur un banc de sable d'une trentaine de kilomètres de long. Comment occupe-t-elle ses journées ? Elle fait l'inventaire de tout ce qui arrive sur l'île, insectes, mammifères, équidés, oiseaux, Cousteau, et beaucoup, beaucoup de plastique.
Jacquelyn Mills est uné cinéaste qui décide de filmer Zoé Lucas, et qui crée par la même occasion ce petit chef d'oeuvre qui n'hésite pas à expérimenter en transformant les pas des insectes en musique (les insectes sont crédités au générique pour leur douce démarche). On apprend au détour d'une conversation avec l'érudite que le plastique est un fléau, que 72% des oiseaux morts sur l'île avaient un estomac présentant des traces de plastique, que les partis politiques et autres zinzins envoient des ballons plein d'hélium et qu'ils atterrissent n'importe où. Fort heureusement, cette tendance au ballon est en baisse. Prise de conscience écologique ? Non non, augmentation du prix de l'hélium.
Le poster est de Dylan Haley.
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