Flânerie montagnarde

Il est bon d'avoir un endroit d'où l'on peut observer le genre humain s'affairer à mille et une choses. Les sommets sont peut-être les lieux les plus propices à cette activité : plus proches du ciel mais pourtant toujours à terre, quelque part entre Dieu (?) et les fourmis. Qu'est ce qui nous permet de mépriser le vacarme du contre-bas et ceux qui le produisent ? Rien, si ce n'est un peu de hauteur : assez pour avoir peur de tomber, envie de sauter, ou simplement apprécier l'air frais, celui qui nous rappelle que pour rien au monde nous n'échangerions notre place avec les autres.


Je récupère bien volontiers la douce formule de l'autre, qu'il évoqua dans un tout autre contexte : il est bon de flâner sur les cimes du désespoir.

 

 

 

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